On termine le séjour par des images de Havre-Aubert, mais aussi et surtout de l'Île d'Entrée, dans les paturages communautaires de laquelle on est allés se balader (vaches en totale liberté, mais aussi 2 chevaux et un poney, qu'on a rencontrés). Avant de prendre le bateau pour se rendre sur l'Île d'Entrée, on a marché sur la plage du Havre de l'île de Havre-Aubert, jusqu'au bout de la pointe (16 ou 17 km aller-retour sur le sable), pour s'approcher le plus près possible de l'Île d'Entrée, séparée du reste de l'archipel et peuplée d'une centaine d'habitants anglophones. On nous a raconté qu'autrefois, il y avait un pont de glace en hiver entre cette pointe et l'Île d'Entrée, qui permettait aux habitants de l'Île de venir en patins ou en calèche sur l'archipel, mais ce n'est plus le cas depuis au moins une quinzaine d'années... Vous avez dit réchauffement climatique ? :-(
Les Îles-de-la-Madeleine sont un trésor en danger, et pas seulement à cause de l'activité humaine (surpêche, par exemple, et sur-chasse qui a conduit à l'extinction de la colonie de morses de l'archipel au 18e siècle); l'érosion est très forte aussi. C'est peut-être dans ce côté inéluctablement éphémère que réside tout le charme de l'archipel, d'ailleurs... Qui sait ?
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FX sur la butte des Demoiselles, à Havre-Aubert |
Du haut du Big Hill, le plus haut sommet de l'archipel (174 m), dans les paturages communautaires de l'Île d'Entrée. Vue sur le village, le port et, plus loin, Havre-Aubert et la longue langue de plage sur laquelle on était allés marcher la veille... |
Un vieux bateau, près du port, sur l'Île d'Entrée |
Les paturages, séparés du reste de l'Île par une clôture, avec les vaches en totale liberté pour l'été (attention aux falaises !)
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Les vacances sont finies, retour vers Moncton et le train pour Montréal, en passant par Charlottetown et sa rue Sydney... un petit clin d'œil, rappel de mon passage dans les villes de Sydney en Australie, Sydney en N.-É. et Sidney en C.-B. ! ;-) |
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